Poser le cadre

  • tour de présentation
  • tour des intentions - Qu'est ce que je vise en venant ici à la formation.
  • tour de météo intérieur
  • accords de groupe
  • Votre formation rêvée : qu'est ce qui ferait que vous vous disiez que cette formation était géniale!

Partir de là où en sont les participants


Questionner le sens


Dans un but d'émancipation, d'accès à l'autonomie, de protection et de participation citoyenne, le travail social contribue à promouvoir, par des approches individuelles et collectives, la transformation sociale, le développement social, la cohésion de la société. Il participe au développement du pouvoir d'agir des personnes et des groupes dans leur environnement.

Télécharger le fichier histo_PARTICIPATION.pdf

Salies de Béarn

  • 1 - Que signifie pour vous l'autonomie ?
  • 2 - Que signifie pour vous l'émancipation ?
  • 3 - Pour développer le pouvoir d'agir que faut-il faire ?


Montpellier

  • 1 - donner des contraires d'émancipation
  • 2 - Comment définireriez vous l'émancipation
  • 3 - Pour développer le pouvoir d'agir que faut-il faire?



Développer le pouvoir d'agir, objectif visé du travail social

  • Selon Paul Ricœur : la diminution de la capacité à agir, du pouvoir de faire représente une atteinte à l’intégrité de soi et en ça constitue une souffrance. Elle témoigne une détérioration du rapport à l’action.
    • Le travail social aurait donc pour but de reconnaître et d’aider à reconnaître (par les autres et par l’usager lui-même) les capacités, au sens « capabilité » et non compétence, de pouvoir dire, de pouvoir agir de pouvoir se raconter, et de pouvoir s’imputer ses propres actions.
    • La notion de pouvoir renvoie ici à la possibilité d’exercer une autorité, une influence sur les autres, mais aussi à la possibilité de poursuivre un objectif.

En conséquence, écouter, évaluer leurs besoins et apporter ce qui manque ne permet en rien de
restaurer leur rapport à l’action, le rôle du travailleur social est donc de créer les conditions pour que le passage à l’action redevienne possible et effectif.
  • 1 - « adoption de l’unité d’analyse “acteur en contexte” »,
    • l’intervenant est invité à se demander si sa pratique porte autant sur les obstacles concrets se dressant devant les personnes accompagnées que sur le développement de leurs capacités d’adaptation.
  • 2 - « négociation de la définition du changement visé et de ses modalités avec les personnes concernées »
    • invite l’intervenant à négocier la cible de changement ainsi que le rythme et la nature des démarches à entreprendre plutôt que de les prescrire. L’expertise de l’intervenant et celle des personnes concernées sont alors complémentaires.
  • 3 - « prise en compte des contextes d’application »
    • incite l’intervenant à s’interroger sur la manière dont il tient compte des changements de contexte et de personnes accompagnées, dans la conduite de ses interventions ; il n’existe aucune solution valable indépendamment des contextes et du profil des personnes concernées.
  • 4 - « introduction d’une démarche conscientisante »
    • amène l’intervenant à mettre en œuvre les conditions susceptibles de permettre aux personnes concernées d’accéder à une conscience globale de l’ensemble des éléments, personnels et structurels, qui contribuent ou ont contribué à leurs difficultés, et d’en dégager des enseignements génériques susceptibles d’être utilisés par la suite sans avoir systématiquement à recourir à une forme d’aide professionnelle.

Télécharger le fichier LSDLE_393_0087.pdf


Participer : politiques publiques / sentiment d'appartenance

  • politiques de l’environnement
    • lois Pasqua 95 et Voynet 99 : création des conseils de développement, principe de participation dans le code de l’environnement
    • La loi sur la démocratie de proximité du 17 février 2002
      • mise en place des conseils de quartier
    • politiques publiques de l’urbanisme : politique de la ville
      • loi SRU : enquetes publiques, concertation sur les documents d’urbanisme
      • Rapport Baqué - Mechmach et loi du 24 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine : création des Conseils citoyens
    • politiques sociales: L 2/01/2022, 2005, CAVS 2012


Dans les politiques sociales: Loi de rénovation de l’action sociale et médico-sociale (2-1-2002) définit les droits fondamentaux des personnes et en précise certaines modalités :
  • Respect de la dignité de la personne, de son intégrité, de sa vie privée, de son intimité et de sa sécurité.
  • Mise en place du projet individuel : avec une prise en charge et un accompagnement individualisé de qualité favorisant le développement de la personne, son autonomie et son insertion, adaptés à son âge et à ses besoins.

Il est indispensable de respecter le consentement éclairé de la personne accueillie qui doit être systématiquement recherché lorsque la personne est apte à exprimer sa volonté et à participer à la décision. A défaut, le consentement de son représentant légal doit être pris en compte.

L 02/01/02 rénovant l’action sociale et médico sociale impose
  • La personne accueillie doit être informée de ses droits fondamentaux et les protections particulières légales et contractuelles dont elle bénéficie, ainsi que les voix de recours à sa disposition.
  • respect de la confidentialité des informations concernant la personne.

Les documents inscrit dans la loi sont :
  • le livret d’accueil
    • Une charte de la personne accueillie : participation directe ou avec l’aide du représentant légal à la conception et à la mise en œuvre du projet d’accueil et d’accompagnement qui la concerne.
    • Le règlement de fonctionnement qui définit les droits de la personne accueillie et les obligations et devoirs nécessaires au respect des règles de vie collective au sein de l’établissement ou du service.
    • Le contrat de séjour ou un document individualisé garantissant l’adaptation de la prise en charge. Il définit les objectifs et la nature de la prise en charge ou de l’accompagnement dans le respect des principes déontologiques et éthiques, des recommandations de bonnes pratiques professionnelles et du projet d’ établissement. Il détaille la liste et la nature des prestations offertes ainsi que leur coût prévisionnel.
  • le projet d’établissement fondé sur un projet de vie, d’animation et de socialisation :
    • définit des objectifs, notamment en matière de coordination, de coopération et d’évaluation des activités et de la qualité des prestations ainsi que ses modalités d’organisation et de fonctionnement.
    • Le projet est établi pour une durée maximale de cinq ans après consultation du conseil de la vie sociale.
    • Le recours possible à un médiateur : la personne accueillie ou son représentant légal peut faire appel à lui afin de l’aider à faire valoir ses droits.

Le Conseil de Vie Sociale comprend au moins :
  • deux représentants des personnes accueillies ou prises en charge, soit un représentant des titulaires de l'exercice de l'autorité parentale à l'égard des mineurs, soit un représentant des représentants légaux des personnes accueillies dans les établissements recevant des personnes majeures ;
  • un représentant du personnel ;
  • un représentant de l'organisme gestionnaire.

Décret n° 2004-287 du 25 mars 2004 relatif au conseil de la vie sociale et aux autres formes de participation institués à l'article L. 311-6 du code de l'action sociale et des familles

  • Selon Serge Paugam dans la théorie des liens sociaux, 4 types de liens assurent l’intégration des individus en apportant protection et reconnaissance :



Une transformation des pratiques professionnelles



  • partie sur la contribution de la politique publique
    • 1'26 2'56 5'53
  • S'engager dans le projet associatif
    • 5'53 _ 9'31
  • Ouvrir la gouvernance
    • 9'32
  • 20'51
  • des pratiquent qui se transforment
    • 20'51
  • 28'30
  • Mobiliser l'expertise des usagers
    • 28'30


Participation et développement du pouvoir d'agir, c'est pas automatique




Les différents niveaux de participation


Des exemples inspirants